> Tithon et la fille du matin de Ronan Mancec
Création avec 6 adolescents
Mise en scène : Jean-Claude Gal et Thierry Robert
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 14h // Vendredi 7 avril – 14h et 20h // Samedi 8 avril – 20h à la Cour des Trois Coquins
« Tithon est un berger. Il est beau, tellement beau que La fille du matin en tombe amoureuse. La fille du matin, c'est l'aurore. Elle est immortelle. Elle fait se lever le soleil depuis toujours.
Elle prend Tithon dans ses bras et l'emporte haut dans le ciel. Tithon formule un vœu : il souhaite la vie éternelle.
Son vœu est exaucé. L'amour de Tithon et de la fille du matin dure des siècles et des siècles, mais Tithon qui a oublié de demander la jeunesse, vieillit inexorablement aux côtés d'une Aurore éternellement jeune. »
> Sale hope de Marine Auriol
Création avec 12 élèves du Conservatoire d’art dramatique de Lyon / Cop’spé 1ère année
Mise en scène : Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 15h // Vendredi 7 avril – 15h et 21h // Samedi 8 avril – 21h à la Cour des Trois Coquins
« Dans un lycée, un chœur adolescent commente les comportements d’une jeune fille. Tout au long de la pièce et tour à tour par provocation, par jalousie ou perversité, ce sera le même scénario. Le chœur jouera son rôle de « tribunal des mœurs » jusqu’à rendre coupables les comportements de la jeune fille, sans chercher véritablement à savoir.
La jeune fille, au-delà des paroles d’une mère indifférente à ses appels, d’un « copain » plus vengeur que complice et d’une amie plus commère que véritable soutien, va, peu à peu, se sentir abandonnée par tous. Face à la pression ambiante, aux jalousies, intrigues et aux comportements amplifiés par une pression chorale ravageuse, elle dévoilera une réalité où domine un sentiment de malaise.
Un texte sur les nouvelles menaces que subissent des adolescents, portées autant par la rumeur que par les modes de transmission perverses que sont les photos et vidéos sur les téléphones portables. Mythologie d’un temps ou/et actualisation de l’éternelle victime expiatoire ? »
> Carnivore de Claire Rengade
Création avec les étudiants du Service Université Culture de Clermont-Ferrand
Mise en scène : Jean-Claude Gal et Thierry Robert
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 20h // Samedi 8 avril – 17h30 à la Cour des Trois Coquins
« Avec son verbe ciselé et pointu, Claire Rengade dissèque les silences coupables de l’âme.
Entre chien et loup, l’humain programme de façon inéluctable sa destinée, oscillant entre identité, réalité et virtualité.
Projetés à coup de hache contre les murs, chaque scène révèle des paysages dévastés de corps démembrés où la cruauté mais aussi l’amour sont mis à nu…
Du rouge colère au rouge sang, on en devient invisible, on se sent incompatible à l’autre, emmêlé dans la « toile d’araignée planétaire ».
Un tour d’occident en 40 minutes où l’humour carnassier répand des larmes de sang.
Reste un appel à la nuit, à l’heure bleue, à l’espoir d’un lendemain : « m’abandonne pas ».
> Survivant de Sabryna Pierre
Mise en lecture : Thierry Robert
Lecture dirigée par Jean-Claude Gal
Durée : 25 minutes
Représentations : Jeudi 6 avril – 21h // Samedi 8 avril – 18h30 à la Cour des Trois Coquins
« Un jeune homme, seul, sur la scène. Musicien, chanteur, il se dit hors du système, différent du public qui vient l'acclamer. Le public fait des concessions. Il est docile, prévisible, admiratif. Lui, il «échappe à la petitesse du réel», il est «une anomalie», «un danger». Il est le «survivant». Mais au final, une fois les lumières éteintes, il se peut qu'un sentiment de solitude se cache derrière tant de certitudes… »
> Défense d’entrer d’Henri Bornstein
Création avec des adolescents et jeunes gens
Mise en scène : Thierry Robert et Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Mercredi 5 avril – 18h30 // Jeudi 6 avril – 14h // Vendredi 7 avril – 14h // Samedi 8 avril – 14h à l’Espace Nelson Mandela
« Une bande d’adolescents sur un terrain informatique urbain. Leur jeu : trouver une faille… pour cracker un programme.
Devant un grand écran, défilent alors un certain nombre de liens à pirater. A tour de rôle, les adolescents vont réussir à s’y introduire et cracker chacun d’eux : du secret militaire au monde de Disney, d’un secret d’état à une guerre. La concurrence, le conflit, les commentaires euphoriques partagés et les pulsions excitatrices, à la limite d’une certaine jubilation, gagnent le cœur du groupe. Jeux excitants d’un pouvoir virtuel face à un monde à portée d’écran.
Mais comment s’y prendre quand on découvre, tout à coup, une rencontre amoureuse d’où l’on est écarté ? L’amour échapperait-il à toute tentative de piratage ? Serait-ce cela le véritable « secret défense » ? Comment réagir face à la déception de ne pas avoir été choisi(e) ? Ne reste-t-il que la solitude ou l’isolement ? »
> Lorsqu’au petit matin parut l’aurore aux doigts de rose de Sabine Tamisier
Création avec des adolescents et jeunes gens
Mise en scène : Marielle Coubaillon et Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Mercredi 5 avril – 19h30 // Jeudi 6 avril – 15h // Vendredi 7 avril – 15h // Samedi 8 avril – 15h à l’Espace Nelson Mandela
« Yoan est un garçon de 11 ans. Il vit avec sa mère. Il n'a jamais connu son père qui était marin, et qui a péri en mer. Au collège, des garçons de son âge le maltraitent. Yoan s'imagine alors qu'il est Télémaque et son père est Ulysse. Il met tous ses espoirs dans le prochain retour de son père qui le délivrera de l'emprise des quatre collégiens. Mais il arrive que l'on se trompe d'histoire et qu'il faille repenser son arbre généalogique. »
Photo : Régis Nardoux
> Parce que tu vis de Claudine Galea
Mise en espace avec les élèves de Première du Lycée Virlogeux
Enseignante : Stéphanie Miteran / Mise en espace : Marielle Coubaillon
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 18h30 et Samedi 8 avril 16h30 à l’Espace Nelson Mandela
« Rencontre éternelle de l'amour entre un garçon et une fille, mais aussi entre une fille et une fille, un garçon et un garçon...Une rencontre qui va du premier matin de la Vie, donc de l’Amour, jusqu’au soir de la Mort qui n’est en rien la fin de l’Amour. Comme un poème contenant tous les poèmes d’amour, une variation pour un cantique des cantiques d'aujourd'hui... »
> Floue de Dominique Paquet
Lecture théâtralisée avec Marielle Coubaillon et Chloé Pestana
Lecture dirigée par Jean-Claude Gal
Durée : 45 min.
Représentations : Vendredi 7 avril – 22h // Samedi 8 avril – 22h à la Cour des Trois Coquins
« Une jeune fille découvre les mots jusqu’à la boulimie, jusqu’à ce que son corps n’ait plus besoin de manger, tellement ils emplissent son ventre. Elle rejette ainsi tout ce qu’elle pouvait être plus jeune, au moment où les démons de son corps lui donnaient des formes. Elle cherche et trouve dans les mots ce qu’elle souhaite, s’en délecte et se transforme peu à peu en une vapeur légère qui enveloppe l’air des pensées extrêmes d’une adolescente. »
> Bella Korsky de Jean-Pierre Cannet
Mise en lecture par les élèves de terminales option théâtre du Lycée Virlogeux
Enseignante : Nathalie Wacker / Lecture dirigée par Cheryl Maskel
Durée : 45 min.
Représentations : Jeudi 6 avril – 17h30 // Vendredi 7 avril – 17h à la Cour des Trois Coquins
« Sur la rampe de sélection, un S.S. désigne la jeune Bella Korsky. Il faut qu’elle le suive. Il vit dans un logement de fonction à la limite du camp. Elle sera sa femme à tout faire. Elle devra, en toutes circonstances, se montrer disponible et souriante. Mais elle se refuse à lui, ce qui a valeur de condamnation.
Bella Korsky n’a pas le droit de sortir. Elle voit passer une macabre charrette et il y a ces fumées incessantes. Heureusement, Mémékorsky ne l’abandonne pas. Et Violon lui rend visite, il est toujours joyeux.
Elle vit sous la constante menace d’un chien terrifiant. Il est sa seule présence et elle se met à lui parler : « D’abord tu me mangeras, puis tu passeras sous les barbelés. Et quand nous serons loin, dans la forêt, tu me recracheras vivante. Alors, enfin, je serai libre. »
